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11–15 nov. 2024
Campus Mutanga
Fuseau horaire Africa/Bujumbura

Essais de domestication des espèces végétales indigènes d’intérêt socioéconomique du Burundi : Evaluation des paramètres de germination et de croissance

12 nov. 2024, 09:45
15m
Amphiteatre 10/1-1 - Amphitheatre 10 (Campus Mutanga)

Amphiteatre 10/1-1 - Amphitheatre 10

Campus Mutanga

200
Biodiversité, conservation / protection de l’environnement/ Biodiversity and Environmental Protection/Conservation Session parallèle 5: ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Orateur

M. Gaddy Barihuta (Centre de Recherche en Sciences Naturelles et de l’Environnement, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université du Burundi)

Description

Au Burundi, la pression démographique contribue à la disparition des écosystèmes naturels. La présente étude investigue les paramètres de germination et de croissance des plants en pépinière et plein champ de quelques espèces végétales indigènes du Burundi en vue de leur utilisation en agroforesterie et/ou en sylviculture. Le suivi de la germination et de la croissance des plants en pépinière et plein champ a été effectué sur Acacia polyacantha, Entada abyssinica, Cordia africana, Garcinia huillensis, Polyscias fulva, Prunus africana, Landolphia kirkii et Strychnos lucens. Les résultats montrent que la germination des graines est plus élevée pour Landolphia kirkii (90.66 %), Acacia polyacantha (85 %) et Entada abyssinica (75%). Un taux de germination faible a été observé chez Cordia africana (28 %), Prunus africana (27,66 %) et Polyscias fulva (27,33 %). Chez Landolphia kirkii et Strychnos lucens, la croissance en hauteur, diamètre au collet, longueur de la racine, de la biomasse aérienne et racinaire entre la période de trois mois à six mois est comparable. Concernant la germination, les résultats suggèrent que les graines des espèces d'arbres ayant un taux de germination très faible étaient plus récalcitrantes, aux conditions locales environnementales, une mauvaise manipulation et conservation des graines, une qualité médiocre et de graines prématurées, ce qui a entraîné une perte de vitalité des graines avant l'ensemencement. En ce qui est de la croissance, aucune espèce ne croit au même rythme que l’autre. La présente étude fournit des informations de base importantes pour des gestionnaires des pépinières dans des conditions environnementales non contrôlées sans stimulateurs de croissance suite à des efforts volontaires de restauration des écosystèmes au Burundi.

Auteur principal

M. Gaddy Barihuta (Centre de Recherche en Sciences Naturelles et de l’Environnement, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université du Burundi)

Co-auteurs

M. Anatole Bukuru (Centre de Recherche en Sciences Naturelles et de l’Environnement, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université du Burundi, Ecole Doctorale de l’Université du Burundi) Prof. Jacques Nkengurutse (Centre de Recherche en Sciences Naturelles et de l’Environnement, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université du Burundi) M. Senior Diop Ndeko Mubembe (Centre de Recherche en Sciences Naturelles et de l’Environnement, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université du Burundi, Ecole Doctorale de l’Université du Burundi, Institut Supérieur Pédagogique de Kaziba, République Démocratique du Congo)

Documents de présentation

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