Bienvenue sur la plateforme de gestion des conférences, des salles, des ateliers et autres évènements à l’Université du Burundi

11–15 nov. 2024
Campus Mutanga
Fuseau horaire Africa/Bujumbura

Usage des SIG, de la télédétection et du modèle RUSLE pour la quantification de l’érosion en nappe du bassin versant de la rivière Ntahangwa.

12 nov. 2024, 11:30
15m
Amphiteatre 10/1-1 - Amphitheatre 10 (Campus Mutanga)

Amphiteatre 10/1-1 - Amphitheatre 10

Campus Mutanga

200
Gestion conservatoire des eaux et des sols/ Water and Soil Conservation Management Session parallèle 5: ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Orateur

M. MARC KATARAZA (1. Univ. du Burundi, Faculté des Sciences, Centre de recherche en sciences naturelles et de l’environnement 2. Univ. du Burundi, Faculté des Sciences, Département des Sciences *. Auteur de correspondance: marc.kataraza@ub.edu.bi)

Description

La présente communication s’inscrit dans le domaine 10 : Ressources naturelles et environnement et cadre avec le thème 10.1 : Gestion conservatoire des eaux et des sols.

RESUME
L’équation universelle des pertes en terre (Universal Soil Loss Equation : USLE), élaborée par Wischmeier et Smith en 1978 (ou sa version révisée "RUSLE"), est le modèle mathématique le plus largement utilisé pour prédire, à long terme en tonnes/hectare, le taux annuel moyen des pertes en terre dues à l’érosion en nappe dans une parcelle donnée. Ce taux est obtenu par croisement des cinq principaux facteurs influençant le processus érosif: l’agressivité des pluies (R), l’érodibilité des sols (K), la longueur et l’inclinaison de pente (LS), la couverture végétale (C) et les pratiques antiérosives (P). L’USLE (ou RUSLE) est ainsi exprimé par l’équation :
A = R × K × LS × C × P.

Pour évaluer la répartition spatiale du risque d’érosion sur un bassin versant, le traitement des cinq facteurs par la méthode classique de la parcelle unitaire de Wischmeier est long et souvent peu précis. La méthodologie adoptée dans cette étude consiste à intégrer les cinq facteurs de la RUSLE dans QGIS couplé à la télédétection. Cette modélisation de l’érosion a été mise en oeuvre afin d’évaluer l’état de dégradation des sols du BV Ntahangwa et par conséquent son impact potentiel dans les processus d’engraissement de cette rivière et du lac Tanganyika dont elle est affluent.

Au cours de la période 1991 – 2020, les résultats obtenus donnent une moyenne de pertes en sol de 74.4 t/ha/an. Cette valeur est de loin supérieure au seuil de l'érosion tolérable fixée à 12.7t/ha/an par la FAO. Il est alors urgent de mettre en œuvre ou d’améliorer les techniques antiérosives là où elles ne sont pas appliquées pour minimiser les dégâts de l’érosion.

Auteur principal

M. MARC KATARAZA (1. Univ. du Burundi, Faculté des Sciences, Centre de recherche en sciences naturelles et de l’environnement 2. Univ. du Burundi, Faculté des Sciences, Département des Sciences *. Auteur de correspondance: marc.kataraza@ub.edu.bi)

Documents de présentation

Aucun document.