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11–15 nov. 2024
Campus Mutanga
Fuseau horaire Africa/Bujumbura
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Facteurs associés à la prévalence des maladies psychiatriques: cas du Centre Neuropsychiatrique de Kamenge

13 nov. 2024, 09:00
15m
Amphitheatre FSPE/1-1 - Amphitheatre FSPE (Campus Kamenge)

Amphitheatre FSPE/1-1 - Amphitheatre FSPE

Campus Kamenge

300
Droits de l’homme/ Human Rights Session parallèle 6: SANTE ET BIEN -ETRE

Orateur

Mme MICK NSABIMANA (Enseignant à l'Université Lumière de Bujumbura)

Description

« Facteurs associés à la prévalence des maladies psychiatriques : cas du Centre Neuropsychiatrique de Kamenge »
Contexte
Les maladies psychiatriques désignent des affections dont les symptômes se situent au niveau des fonctions mentales de l'individu et se manifestent dans la personnalité ou la façon dont nous interagissons avec l'environnement.
En 2019, une personne sur huit dans le monde souffrait d'un trouble mental et une sur cinq dans les zones de conflit. Dans les pays à faible revenu, les systèmes de soins de santé ne sont pas en mesure de répondre aux besoins en matière de santé mentale.
Au Burundi, 4 % de la population souffre de psychose aiguë, 4,6 % de troubles dépressifs, 12,3 % de manie et 4,5 % de schizophrénie. Des patients psychiatriques désorientés sont parfois vus errant librement dans les rues de Bujumbura.
L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs associés aux la maladies psychiatriques et était conduite selon un schémas transversal analytique chez des patients âgés de 10 ans ou plus reçus en consultation médicale au centre neuropsychiatrique de Kamenge.
Résultats
La prévalence de la maladie psychiatrique était de 63,1% (57,44-68,59) ; l'âge médian était de 30 ans (23-39) ; le sex-ratio (M/F) était de 1,5.
En analyse multivariée, les facteurs associés à la maladie psychiatrique étaient le sexe masculin [OR ajusté = 2,33 (1,23-4,40)], la toxicomanie [OR ajusté = 7,85 (2,09-29,46)], les antécédents familiaux de maladie psychiatrique [OR ajusté = 5,83 (1. 8-16,65)], la maltraitance dans l'enfance [OR ajusté=5,48 (1,8-16,65)], la perte d'un être cher [OR ajusté=4,01 (1,54-10,45)], les conflits familiaux [OR ajusté=2,67 (1,0-7,09)] comme facteurs de risque et la zone urbaine [OR ajusté=0,114 (0,05-0,23)] comme facteur de protection.

Conclusion
Les résultats de cette étude sont utiles pour orienter les stratégies de prévention et de promotion de la santé mentale.

Auteur principal

Mme MICK NSABIMANA (Enseignant à l'Université Lumière de Bujumbura)

Documents de présentation

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