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Description
Résumé
Cet article analyse l’impact des dépenses publiques en recherche et développement (R&D) sur la production végétale au Burundi en tenant compte des facteurs de production tels que la terre, le travail et les fertilisants. La méthode ARDL a été utilisée pour estimer les données chronologiques allant de 1991 à 2016. À long terme, les résultats obtenus montrent qu’au Burundi, les dépenses publiques en R&D, les terres cultivées et la fumure organique influencent significativement la production végétale. Par ailleurs, la main-d’œuvre n’a pas eu d’effet significatif sur cette dernière. À court terme, aucun facteur n’a eu d’effet significatif sur la production végétale au Burundi. Ces résultats trouvés s’inscrivent dans la perspective de la théorie keynésienne, car ils montrent qu’un accroissement des dépenses publiques en R&D augmentent considérablement la production végétale. Par conséquent, il est recommandé au Gouvernement Burundais d’augmenter les ressources publiques consacrées à la R&D agricole.
Mots clés : impact ; dépenses publiques en R&D ; production végétale ; méthode ARDL ; Burundi