Orateur
Description
Sujet : Un aperçu du marché de la traduction au Burundi
Par
HAVYARIMANA ENOCK, MA
Chercheur et Enseignant de traduction et kiswahili, Université du Burundi
E-mail : enochelle1@gmail.com Téléphone : 66500213
Le présent travail de recherche est parti du constat selon lequel la profession de la traduction au Burundi reçoit peu d’attention (Nkurunziza, 2021). Il vise donc à décrire l’organisation du marché de cette profession afin d’attirer l’attention de l’État et du public en général à s’y intéresser. Dans le même temps, il a pour objectif d’inventorier les défis qui rampent le marché de ce métier. La présente étude vise enfin à proposer des solutions aux problèmes qui pèsent sur cette profession. Pour atteindre ces objectifs, nous avons collecté des données à travers l’administration d’un questionnaire d’enquête et des entretiens. Les données recueillies ont été analysées à l’aide de Google Forms et les résultats ont prouvé que le marché de la traduction au Burundi n’est pas bien organisé ; l’entrée à ce marché n’est pas maitrisée, en dépit du rôle incontournable de cette profession pour un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. Le marché connait pas mal de défis à savoir : (1) une demande relativement faible de services de traduction (2) une faible rémunération des traducteurs (3) un manque de reconnaissance de la profession (4) une absence de normes réglementaires. Cependant, des solutions sont proposées telles que : (1) le renforcement de la formation professionnelle des traducteurs (2) le développement des partenariats avec des agences de traduction internationales (3) la sensibilisation des autorités et des entreprises à l’importance de la traduction et (4) la mise en place d’une agence nationale chargée de la réglementation des services de traduction. À cet effet, nous avons formulé des recommandations notamment la légalisation des services de la traduction.