Orateur
Description
L’OCDE (2019) définit le civisme fiscal comme la motivation intrinsèque à payer des impôts.
La Banque Mondiale (2020) indique qu’en règle générale, les pays africains ne parviennent à percevoir qu'entre 10 et 20 % de leur PIB sous forme d'impôts, contre 40 % en moyenne dans les pays à revenu élevé.
Selon Niang (2020), les pays africains ont des problèmes communs et parmi eux l’incivisme fiscal.
Le comportement des contribuables face à leur devoir fiscal a fait l'objet de nombreuses recherches au sein d'une variété de disciplines académiques. Les résultats ont toujours révélé trois dimensions du civisme fiscal comme le témoigne El Ghazali et Benkendil (2020) : le civisme de ponctualité qui porte sur le respect des dates de déclaration, le civisme d’exactitude qui fait référence à l’exactitude du contenu de chaque déclaration déposée par le contribuable et le civisme de paiement qui considère les cas de non-paiement de l’impôt et de paiement après échéance.
Au Burundi, les activités de communication de l’administration fiscale insistent toujours sur le fait que le consentement volontaire à l’impôt garantit le financement des services publics et des infrastructures. C’est dans ce contexte que les médias burundais jouent un rôle crucial en sensibilisant la population aux obligations fiscales et en encourageant un comportement responsable envers le paiement des impôts.
Les médias traditionnels (la radio et la télévision), sont des canaux d'information clés, atteignant une large audience. Parallèlement, l’émergence des médias numériques et des réseaux sociaux a élargi les possibilités d’engagement.
Notre communication vise donc à montrer le rôle des médias burundais à informer efficacement le public sur des questions fiscales afin de booster le développement du pays.