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11–15 nov. 2024
Campus Mutanga
Fuseau horaire Africa/Bujumbura

Identification des champignons pathogènes pour la tomate et mise en place d’une lutte biologique pouvant minimiser les risques liés à l’utilisation des pesticides chimiques

14 nov. 2024, 09:45
15m
FABI-EANSI/1-1 - Salle EANSI (Campus Mutanga)

FABI-EANSI/1-1 - Salle EANSI

Campus Mutanga

100
Politiques agricoles et Développement Durable/ Agricultural Policies and Sustainable Development Session parallèle 1: AGRICULTURE ET SECURITE ALIMENTAIRE

Description

Les pesticides chimiques sont largement utilisés par les agriculteurs burundais pour lutter contre les maladies fongiques de la tomate. Les effets négatifs de ces produits sont connus d’être non négligeables d’où des méthodes alternatives de lutte sont utilisées. Le présent travail a fait des investigations sur l’efficacité des bactéries bénéfiques du genre Bacillus contre ces maladies de la tomate. L’objectif de cette recherche est tout d’abord d’identifier les champignons pathogènes, pour la tomate, responsables des altérations en champ. Il vise ensuite à connaître si les fongicides pulvérisés sur les tomates peuvent être complétement éliminés par le lavage à l’eau. En fin, des bactéries bénéfiques du genre Bacillus sont utilisées pour lutter contre l’une des maladies identifiées.
(1) Un échantillon de tomates a été récolté à partir d’un champ traité avec différents pesticides chimiques. L’isolement sur milieu PDA, des champignons qui colonisaient la chair de la tomate, a été effectué au LAMSA/Université du Burundi. (2) Un échantillon de tomate a été collecté au marché de COTEBU pour analyser les résidus des pesticides. (3) Alternaria solani a été confronté à Bacillus nakamurai et Bacillus velezensis QST713 in vitro et in vivo.
Les résultats indiquent que (i) Fusarium sp. et Alternaria sp. constituent les principaux champignons pathogènes pour la tomate ; (ii) les résidus des pesticides restent présents sur la peau de la tomate, même après lavage; (iii) Bacillus nakamurai est plus efficace contre Alternaria solani que B. velezensis QST713. L’importance de l’effet de B. nakamurai par rapport à B. velenzesis QST713 serait due à sa grande adaptabilité aux conditions climatiques locales surtout qu’elle a été isolée dans les sols du Burundi alors que B. velezensis a été isolée en Europe. Cette bactérie (B. nakamurai) serait un bon candidat pour le contrôle de l’alternariose de la tomate au Burundi.

Auteur principal

M. Vincent Nimbona (Université du Burundi)

Co-auteurs

Prof. Venant Nihorimbere (Université du Burundi) M. Gaspard Nihorimbere (ISABU)

Documents de présentation

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