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21–22 août 2024
Royal Palace Hôtel
Fuseau horaire Africa/Bujumbura

Efficacité du « Paysage Protégé » comme nouveau paradigme de conservation de la nature : Cas du paysage protégé de Gisagara (PPG) à l’Est du Burundi

21 août 2024, 16:00
30m
Salle des Conférences (Royale Palace)

Salle des Conférences

Royale Palace

Orateur

Andre Nduwimana (Universite du Burundi)

Description

Confronté au besoin d’accroître la superficie protégée dans un contexte d’anthropisation croissante de son milieu naturel, le Burundi a adopté pour les nouvelles aires protégées créées, la catégorie de « paysage protégé » comme approche lui permettant de concilier la conservation de la biodiversité et les usages des populations riveraines. Le risque est qu’une mauvaise application de cette approche risque de provoquer un relâchement des mesures de protection et compromettre l’atteinte de l’objectif de la conservation.

L’objectif de la présente est d’évaluer l’efficacité de l’outil et ses limites et de proposer des évolutions à y apporter
L’étude a ciblé le paysage protégé de Gisagara à l’Est du Burundi et a procédé par l’analyse de la composition floristique, l’analyse de l’état de la végétation naturelle au sein et hors paysage et l’analyse de l’évolution de l’anthropisation du paysage entre 2009 et 2021.

Les résultats de l’analyse de la composition floristique montrent que le PPG contient 104 espèces réparties en 88 genres et 44 familles avec une configuration spatiale en groupements établis autour de 4 espèces caractéristiques du Miombo à savoir Julbernadia globiflora (Benth.) Troupin, Brachystegia longifolia, Combretum molle R. Br.
Ex G; Don et Brachystegia microphylla.

Les résultats sur l’analyse de l’anthropisation du paysage montrent que la superficie du milieu nature calculée en 2009 est déjà réduite de 568,5 ha en 2021 soit une réduction d’environ 1,62% par an au profit de l’anthropisation. L’analyse du milieu montre qu’il y a un milieu naturel en dehors de l’aire protégé qui pourrait une fois les limites convenues et bien marquées, contribué à la protection de la biodiversité.

Les résultats de l’étude montrent que l’approche n’a pas permis de juguler l’effet de l’anthropisation dans le paysage protégé de Gisagara. Une approche est en effet efficace lorsque les conditions de sa mise en en œuvre sont réunies." Efficacité du « Paysage Protégé » comme nouveau paradigme de conservation de la nature : Cas
du paysage protégé de Gisagara (PPG) à l’Est du Burundi.

Auteur principal

Andre Nduwimana (Universite du Burundi)

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