Orateur
Description
Le gouvernement du Burundi a fait de la production agricole une priorité avec sa politique de «UMUNWA WOSE URONKE ICURYA ». Cependant, tout comme le reste des pays du sud, le Burundi subit les déboires du changement climatique et son budget qui fait face à ces aléas augmente annuellement selon le rapport de l’analyse environnement pays (AEP) publié sur le Burundi. Les retombées de ce réchauffement ne sont pas seulement financières, mais aussi environnementales, sociales et voir même agricoles (réduction de la productivité).
C’est ainsi que notre étude analyse en amont le rôle du crédit bancaire comme base de la chaine de cause à effet entre les facteurs liés à l’activité économique et l’augmentation de la pollution de l’air et leurs conséquences sur la production agricole.
Dans un premier temps, nous utilisons une analyse statistique Co intégration et causalité et des modelés économétriques (VECM) pour des effets à long terme. Cette analyse couvre le Burundi et une partie de l’EAC et utilise des données empiriques de 1970 à 2020.
Nos résultats confirment l’existence de la causalité et de la Co intégration entre le crédit bancaire, l’activité économique et l’augmentation de l’émission du CO2, NO2 et le CH4. En outre, ces résultats affirment que cette pollution a un impact significatif sur la réduction de la production agricole. Ces résultats sont confirmés à trois différents niveaux, ce qui nous a rassurés quant à leur fiabilité.
Notre étude conclut que le crédit bancaire et l’activité économique sont à l’origine de la pollution et que la détérioration de la production agricole est conséquence de cette dernière. L’étude recommande la promotion du financement/crédit vert pour un développement et une agriculture durable."